III Seminário – TEMAS E PERSPECTIVAS EM DEBATE

Por em 16 de fevereiro de 2019

Aproveitamos para divulgar parte dos temas e perspectivas de pesquisadores convidados (do exterior e do Brasil, incluindo os ‘locais’ do Grupo da Unisinos). Oportunamente, divulgaremos outro ‘pacote’ de resumos que vão compor as mesas de debates/conferências.

1. Fake news et médiatisations
BERNARD MIEGE (FRANÇA)
L’intervention que je me propose de présenter lors de la 3ème édition du Séminaire sur la Médiatisation entend poursuivre la réflexion que j’avais engagée précédemment, en reprenant certains des thèmes alors signalés et en essayant de les approfondir. En outre, j’avoue être surpris par la précipitation avec laquelle certains chercheurs, et courants de la recherche en Information – Communication, abordent des sujets d’actualité, certes prégnants et souvent inquiétants pour la vie sociale, que ce soient des fausses nouvelles (fake news) ou des injonctions haineuses, en s’efforçant d’y déceler le rôle et l’efficacité des médias sociaux et même d’anticiper le futur des médiatisations. Ce qui me conduit à indiquer que je serai amené à :

· préciser certains aspects de l’analyse du numérique que j’avais présentée voici 2ans (en insistant notamment sur le fait que les techniques numériques sont des dispositifs sociotechniques faisant l’objet d’une construction sociale) ;

· envisager la question de la temporalité des médiatisations, en me demandant pourquoi elle est généralement sommée de choisir entre le temps ultra-court des événements et celui multi-séculaire des questionnements philosophiques ou anthropologiques ;

· approfondir ce que j’avais alors esquissé à propos du recours aux données et au traitement algorithmique dans la publicisation des recommandations, et donc dans le soutien des médiatisations, qu’elles se déroulent dans des médias ou dans des « collectifs médiatés ».

2. Pouvoirs politico-religieux : stratégies de médiatisation afro-européennes face aux fake news
MIHAELA-ALEXANDRA TUDOR (FRANÇA)
Le religieux est vraisemblablement l’un des objets des médias classiques et digitaux soumis à un traitement manichéen accentué qui favorise un foisonnement d’interprétations en collusion avec des effets susceptibles de provoquer la polarisation de la société en médiatisation. Les médias ont traditionnellement retenu une incompatibilité entre eux et la religion due, en partie, d’abord, à la vision du monde héritée des Lumières où plus de rationalité signifie moins de religion (Willaime, 2006), ensuite à une perspective restrictive de la religion où la religion est assimilée à l’institution religieuse (Tudor & Bratosin, 2018a) et, enfin, à la peur de théologisme où la sémantique théologique de la religion est à l’origine de la réticence (Stout, 2012). Mais les médias manifestent également leur réticence par rapport à la religion parce que d’ordinaire ils se disputent avec la religion le monopole de la « vérité » ou de la « parole vraie » sur les questions d’actualité politique. Les conflits étiquetés de « populistes » (issus, par exemple, des élections menées au nom des idéaux religieux) et de « religieux » (issus des manifestations de l’islamisme djihadiste) ne font que croitre ce déséquilibre et cet effet déstabilisateur. L’intérêt renouvelé pour les pathologies de la communication dans le contexte des médias émergents (digitaux) à travers le phénomène de fake news (Tudor, 2018b) remet en discussion autrement le rapport entre médias et fait religieux. Dans ce cadre, nous nous intéresserons comment les pouvoirs politico-religieux investissent et utilisent les médias afin de construire des tactiques de réponse en termes de dispositifs et récits médiatiques qui visent à promouvoir et encadrer la stabilisation du champ religieux pour son affirmation et visibilisation dans l’espace public au delà des ambiguïtés nées des dérives pathologiques intrinsèques au phénomène de la médiatisation. Les arguments théoriques seront illustrés avec deux exemples : la stratégie médiatique lancée par le roi Mohammed VI du Maroc en novembre 2018 pour la protection du champ religieux de la religion musulmane et de sa bonne pratique et la stratégie du Pape François lancée à partir de son message « La vérité vous rendra libres, Fake news et journalisme de paix », préparé pour la 52e journée mondiale des communications sociales qui a eu lieu en 2018.

3. La médiatisation du mouvement des « gilets jaunes » : religion et politique
STEFAN BRATOSIN (FRANÇA)
Apparu dans l’espace public français à la fin de l’année 2018, le mouvement populaire, connu désormais sous le nom de « gilets jaunes » en raison du vêtement jaune à haute visibilité, utilisé comme signe de ralliement au mouvement, fait l’objet d’une médiatisation fournie aussi bien au travers des mainstream media qu’au travers des new media ou des réseaux sociaux. Le caractère inouï et déconcertant de la nouveauté du mouvement « gilets jaunes », trans-générationnel et trans-professionnel, qui se désolidarise ouvertement de tout parti politique, de tout syndicat ou de toute autre forme précédente organisatrice de mouvements sociaux et qui refuse notamment de se donner des « chefs », a déstabilisé, entre autres, les pratiques journalistiques et a mis en exergue plusieurs aspects auparavant moins visibles du fonctionnement médiatique. Parmi ces aspects on compte bien sûr l’organisation médiatique de la désinformation, l’asservissement des médias aux pouvoirs politiques et économiques, la défiance massive des citoyens vis-à-vis des médias, etc., mais aussi la pensée mythico-religieuse à l’œuvre dans le traitement de l’actualité. Cette communication se propose d’apporter des éléments de réponse à la question suivante : Comment et pourquoi la médiatisation du mouvement des « gilets jaunes » associent les références politiques et les références religieuses dans un espace public qui a toujours décrié l’amalgame entre religion et politique ? Afin d’y répondre, l’hypothèse mise à l’épreuve ici sera celle de la pensée mythico-religieuse qui relie ontologiquement la religion et la politique comme fondement de l’espace public, pensée manifestée même dans la mise en acte de l’affirmation et la défense de sa laïcité ou sécularité. Dans cette perspective, l’analyse portera sur un corpus de produits médiatiques rendus publics entre octobre 2018 et avril 2019. La restitution et l’explicitation des résultats seront organisées en trois parties : a) « gilets jaunes » et politique, b) « gilets jaunes » et religion, c) la production de sens dans la médiatisation de l’actualité « gilets jaunes ».

4. El caso de las marchas #RosarioSangra (colectivos, actores y mediatización de la movilización ciudadana)
NATALIA RAIMONDO ANSELMINO (ARGENTINA)

Durante el segundo semestre de 2016 la ciudad de Rosario (Argentina) fue escenario de una serie de marchas —llevadas a cabo el 25 de agosto, el 8 de septiembre y el 10 de noviembre—en pedido de seguridad y justicia que adquirieron una inaudita notoriedad pública y cuyas consignas se aglutinaron mediante el hashtag #RosarioSangra, un sintagma que devino slogan —en el sentido de Canetti (1981). Tal como lo señala Vázquez (2017) los hashtags pueden funcionar, en casos semejantes, como aglutinantes polémicos, es decir, “como nodos en torno a los cuales el desacuerdo se materializa” (s/p) y deviene público. De modo que, los estudios respecto de los procesos de circulación de sentido que los mismos desencadenan son de crucial interés en el marco de gestación de lo público político en el horizonte de las democracias representativas actuales.

Estas movilizaciones, cuya convocatoria circuló inicialmente a través de plataformas conectivas (van Dijck, 2016) como las provistas por Facebook, Twitter o WhastApp, fueron gestadas por grupos de familiares de víctimas de delitos violentos y apoyadas por la ciudadanía en general con una puesta del cuerpo en la calle pocas veces vista en protestas ligadas con la “inseguridad”. Al convertirse en trending topic de Twitter y ocupando la agenda de los medios locales —e incluso nacionales— con coberturas periodísticas de diverso tenor (Raimondo Anselmino, Reviglio y Echecopar, 2018), desencadenaron una seguidilla de repercusiones políticas que involucraron y pusieron en tensión a los gobiernos local, regional y nacional.

Todas las características que recubren el caso estudiado explican las razones por las cuales se lo ha escogido para estudiar los modos contemporáneos de vinculación entre regímenes de visibilidad —siguiendo a Thompson (2015), la visibilidad situada de la co-presencia, la visibilidad mediática y, recuperando a Raimondo Anselmino, Reviglio y Diviani (2016), la visibilidad en las redes— de lo público-político. Coyuntura que, por supuesto, sigue estando atravesada centralmente por los medios masivos de comunicación, cuyo funcionamiento continúa siendo central en la constitución social de los colectivos sociales.

La investigación así presentada es de carácter interdisciplinar y ha sido motorizada por un equipo heterodoxo cuyos integrantes provienen del campo de estudios en comunicación, de la antropología, de la estadística y de la ingeniería en sistemas de información. Comprende tanto el estudio sociosemiótico de los discursos mediatizados en la prensa local —impresa y online— y a través de las redes sociales en Internet, como un abordaje de corte cualitativo a partir de la realización de una serie de entrevistas en profundidad a actores protagonistas. Todo esto acompañado por métodos y herramientas computacionales que hicieron factible el trabajo sobre grandes volúmenes de datos textuales y no textuales, sobre todo en relación con los discursos publicados en las redes.

5. Polarização, intolerância e incivilidade como questão comunicacional
JOSÉ LUIZ BRAGA

Tais atitudes se mostraram com intensidade em 2018, no Brasil, no âmbito específico da política. Mas certamente entram na ordem do que Marcel Mauss caracteriza como fenômenos sociais totais. Uma mesma situação pode implicar processos e ter repercussões múltiplas em perspectivas éticas, sociológicas, culturais, psicológicas, religiosas, jurídicas, econômicas, além da visada política. Expressam estados das relações entre seres humanos em uma grande diversidade de contextos. Por isso mesmo, as questões em pauta, para além de serem vistas como negativas e como problema a superar, devem ser compreendidas em suas lógicas internas – como requisito para sua possível, embora difícil desmontagem.

Não se trata, então, de separar preliminarmente aspectos correspondentes a cada uma daquelas visadas. Não pretendemos, ao tratar a questão como comunicacional, descartar aspectos de interesse para outras áreas, nem reduzir a questão a um comunicacional pretendido neutralizado. Mas sim, sem afastar as diferentes especificidades de ocorrência, tentar produzir uma contribuição da perspectiva comunicacional para compreensão abrangente dos fenômenos envolvidos.

Considerando a comunicação como o trabalho das diferenças humanas na tentativa praxiológica de viabilizar sua interação (nos mais diversos ambientes e por todos os tipos de modalização), um ponto de partida possível será observar – ao lado das diferenças idiossincráticas – diferenças socialmente construídas, e as circunstâncias em que essa construção resulta no aprisionamento das interações em tais circuitos infernais. Particularmente quando aquelas atitudes parecem se tornar contagiosas.

Trata-se, então, de estudar as lógicas e as condições de tais sistemas de relações.

6. Comunicação, Mediação e Modo de Existência na Cibercultura
ANDRÉ LEMOS

A tese central aqui apresentada sustenta não ser possível entender os produtos e processos da cultura digital contemporânea (redes sociais, fake news, selfie, memes, jornalismo de dados, internet das coisas, wearables, games, agências algorítmicas etc.) sem levar a sério a mediação dos objetos (físicos e digitais). Certamente diversas teorias da “comunicação social” apontam para a agência de tecnologias, processo e infraestruturas, mas, via de regra, as análises não levam em conta, com a centralidade que lhes é devida em certos casos, as performatividades e as materialidades aí implicadas. O não reconhecimento da importância das mediações de não humanos as fazem reféns de uma perspectiva fortemente antropocêntrica. Com o intuito de escapar dessa perspectiva, propomos uma “comunicação associal”. Não se trata de defender uma postura tecnocêntrica ou generalista da comunicação, mas de reforçar a necessidade de não excluir das análises as ações dos objetos. O objetivo é, de fato, revelar, a partir dessa inclusão, um entendimento mais fidedigno da implicação humana nos processos sociais e comunicacionais. A compreensão do processo de mediação em sentido amplo (entre humanos, humanos e não humanos e entre não humanos), no entanto, não é suficiente para definir o campo da comunicação “social”. Torna-se necessário demonstrar o que há aqui de específico. Haveria, em tese, um modo de existência específico desses processos (indústrias, regulações, relações subjetivas, objetos, informação etc.), que identificamos como comunicacionais. Portanto, se podemos dizer que toda mediação é comunicação, identificar um modo de existência (LATOUR, 2012a) próprio do campo nos afasta de uma generalização que afirmaria que tudo é comunicação. Esse modo (COM) nos permitiria revelar agências e mediações particulares, tendo como pressuposto análises a partir de uma relação simétrica entre sujeitos e objetos. Busca-se, portanto, sustentar duas hipóteses de pesquisa: 1. O conceito de mediação na obra de cientistas sociais vinculados às sociologias pragmáticas pode ser interpretado como comunicação e o entendimento de comunicação como mediação é imprescindível para uma análise profunda da cultura digital. 2. Se toda mediação é comunicação, nem toda mediação interessa ao campo de desenvolvimento científico que se auto define como “comunicação social”. O conceito de mediação, de comunicação e de “modos de existência” assim definidos ajudam a criar uma base metodológica e epistemológica que nos permita dar conta dos novos fenômenos comunicacionais contemporâneos emergentes com a dataficação da sociedade e com a ampliação da agência de objetos infocomunicacionais.

7. Mídias, Midialogias e Midiatizações
LUCRÉCIA D´ALESSIO FERRARA

Considerando ambientes informativos onde se organizam distintos processos comunicativos, este trabalho propõe o estudo das diferenças que se estabelecem entre meios, midialogias e midiatizações, tendo em vista alcançar matrizes que, entre fixos e fluxos em polarização, escrevem outra epistemologia da comunicação. Os meios são estudados através das dicotomias que os dividem entre meios técnicos e meios comunicativos a fim de verificar como as tecnologias podem atingir valores, apenas tecnocráticos ou produzir a emergência de vínculos bio-interativos.

O estudo das midialogias contempla olhares investigativos decorrentes das características das civilizações ocidentais que se desenvolvem entre práticas comunicativas de uso utilitário administrativo, até assumir, no contemporâneo e sob a influência dos meios digitais, outra vertente investigativa. Esta midialogia apresenta raízes que observam dimensões políticas da comunicação e da cultura que lhe permitem atingir maior complexidade e exigência dos seus percursos investigativos e, sobretudo, apresentar outra vertente epistemológica que, dialogante, supera a linearidade da comunicação que se entende como área científica mais persuasiva, do que social.

As midiatizações em pluralidade são atingidas pelas conexões entre mídias e midialogias, mas redefinem suas dimensões à medida em que, embora atingidas pelos novos meios informacionais, não são lideradas por eles, mas atuam como potência de ação crítica que pode ter, como expectativa, a revisão da anterior epistemologia polarizada, para fazer emergir uma comunicação mais crítica e consequente.